Ambiances de Bali
- Bien davantage qu’un riche album de plus de 80 superbes photographies
- Un véritable appareil sensoriel
- Un saisissant dépaysement
Silhouettes de palmiers finement découpées sur le ciel d’un jaune mauve, lointains gris bleu estompés en guise de ligne d’horizon, vague cahute au milieu de bosquets de plantes grasses hérissées, l’ensemble baignant dans une chaude luminosité vaporeuse: d’entrée règnent, palpables, la douceur et l’harmonie. Mais les statues grimaçantes des dieux et des esprits sont omniprésentes: elles couvrent les temples innombrables, surgissent aux entrées des ponts et sur les murets, tandis que se dresse, ici, dans une quelconque étendue de pousses de riz et de bambous, un minuscule autel de pierre, très humble, évoquant une maisonnette à oiseaux: hommage à Dewi Sri, la déesse du riz. Puis, c’est l’immensité de la rizière: de l’avion, le regard se noie dans une infinité verte... quand soudain, là, au milieu des vagues végétales, perdue, une minuscule tache bleue: c’est une paysanne, laborieusement courbée sur les pousses. Combien prégnante, aussi, au crépuscule, cette cérémonie des offrandes, ouvrant le traditionnel spectacle des danseuses, sans lequel Bali ne serait plus tout à fait Bali.